5.12.05

La fille qui marchait sur l'eau, de Siddharth Dhanvant Shanghvi

L'histoire se passe dans le Bombay des années 20, lieu de confrontation des cultures orientales et occidentales, époque des débuts de la "modernité" telle qu'on la connaît aujourd'hui, et dans un univers baroque qui mêle toute sorte de personnages, la plupart du temps hauts en couleurs.
J'ai adoré ce livre, qui m'a souvent mis les larmes aux yeux. C'est à la fois un total dépaysement, et une plongée dans les profondeurs de l'être, dans les bonheurs et les vicissitudes de l'amour humain. Sans doute grâce aux images employées, à la fois poétiques et crues, un peu comme dans Garcia-Marquez, mais avec peut-être plus de délicatesse encore. J'aime quand il évoque "les bêtes féroces qui hantaient la forêt de leur chair", ou que Vardhmann dit à son épouse "remettons-nous à la magie"... Les personnages sont tourmentés, harcelés par un destin qui les empêche de goûter paisiblement le bonheur, alors qu'ils ont tous les atouts intrinsèques pour cela. Mais ils savent concilier leur animalité et leur spiritualité. C'est peut-être ce qui nous manque le plus, à nous occidentaux, et pourquoi ce livre nous touche si fort...

Que des critiques positives sur le web, sur l'Express Livres, Lire, Titres sur le net, ou L'Izévirien, que je viens de découvrir, et qui propose une sélection ma foi très éclectique...

1 commentaire:

Claude Renault a dit…

Je vais commencer à lire ce roman grace à vous. Merci

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